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L’actu digital learning octobre 2018

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Quelles sont les actualités internationales relatives au digital learning qui ont retenu notre attention ? Voici la sélection ‘L’actu du digital learning’ pour le mois d’octobre 2018.

1. Europe : Le public du congrès ‘Euro Spine’ sceptique face au digital learning :

EUROSPINE

Le congrès s’est tenu du 19 au 21 septembre à Barcelone et rassemblait les professionnels de la chirurgie de la colonne vertébrale. Berhard Meyer de la ‘Technical University’ de Munich a d’abord vanté l’aspect égalitaire du digital learning qui permet d’homogénéiser à échelle européenne la formation de leur corps de métier. Il a par ailleurs insisté sur le fait que le digital learning permet de dépasser l’aspect élitiste que peut avoir l’enseignement de cette discipline. Néanmoins, il a également souligné quelques lacunes du digital learning, notamment le manque de contacts entre les apprenants et le formateur ainsi que la question de la fracture générationnelle. En effet, la jeune génération serait plus encline à se tourner vers cette évolution que la génération précédente (dont par exemple fait partie  le Comité d’Education Eurospine), raison pour laquelle il pourrait être préférable de s’orienter sur une méthode plus hybride. De son côté, Paulo Pereira (du Centre Hospitalier São João de Porto, dénonce le côté quelque peu simpliste du digital learning quand il s’agit d’enseigner par exemple l’étude du nerf crânien. Il a également insisté sur l’importance du présentiel en ce qui concerne l’immédiateté des échanges et la suspicion que pourraient avoir les patients vis-à-vis d’un chirurgien qui aurait été formé uniquement via digital learning. En résulte ces chiffres : 89 % du public pense qu’effectivement le digital learning pourrait avoir un rôle à jouer dans la formation à la chirurgie de la colonne vertébrale, et seulement 18 % du public pense que le Digital Learning est définitivement l’avenir de la formation de la colonne vertébrale.

Voir l’article original en anglais : ‘Eurospine audience sceptical of digital learning’s potential in spinal surgery training

 

 

2. Etats-Unis : Linkedin étend son offre de digital learning, grâce aux contenus des sociétés de l’enseignement supérieur

linkedinlearninglogo

Linkedin (appartenant au groupe Microsoft) a annoncé sa volonté d’étendre son dispositif d’apprentissage grâce à Linkedin Learning. Les ressources extérieures de respectivement Harvard Business Publishing , GetAbstract ( résumés de management assimilables en 10 minutes), BigThink (leçons vidéo), TreeHouse (conception de produits) et CreativeLive for Business devraient faire leur apparition en 2019 et viennent donc compléter les 13 00 cours déjà proposés. L’intégration de ces nouvelles ressources devraient permettre aux sociétés de proposer à leurs salariés plusieurs types de supports : des cours Linkedin, du contenu tiers et du contenu personnalisé propre à l’entreprise, et ce via une seule plateforme. Tanya Staples, vice-présidente du contenu de Linkedin affirme que cela devrait également ‘accroître l’engagement des apprenants’. Qui plus est, Linkedin va mettre en place un système de ‘social learning’ qui permettrait aux apprenants de poser des questions au formateur et à leurs pairs.

Voir l’article original en anglais : Linkedin Learning embraces content from education companies, integrating it in one platform 

 

 

3. Malaisie. Une plateforme LMS pour aider les personnes malvoyantes

malaysia

Afin de rendre l’éducation plus accessible et équitable pour les étudiants aveugles et malvoyants, l’université privée spécialisée dans la formation à distance, la Wawasan Open University et St Nicholas Home for the Blind ont signé un protocole d’accord visant à rendre accessibles en ligne des ressources éducatives, grâce à une plateforme LMS. Cette plateforme permet aux apprenants malvoyants d’échanger plus facilement avec leurs pairs et les formateurs, et va permettre à l’équipe administrative de mieux suivre le comportement des apprenants. Néanmoins des difficultés dans la mise en place du système, initiée il y a deux ans, ont été rencontrées. Ce fut par exemple une difficulté selon Daniel Soon, directeur exécutif de St Nicholas Home d’obtenir des caractères suffisamment gros ainsi que le Braille, et à traduire les ressources textuelles en Braille car le processus de numérisation des livres était fastidieux.

Voir l’article original en anglais : ‘E-learning for the visually impaired’

 

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